Vif intérêt pour une future épicerie à Orford
ALIMENTATION. En 48 heures, plus de 400 citoyens du Canton d’Orford ont répondu à un sondage en ligne sur leur intérêt à obtenir une première épicerie sur leur territoire. Le marché d’alimentation serait à l’angle du chemin Alfred-Desrochers et du Parc.
Le sondage anonyme est disponible sur le site Internet de la Municipalité qui a également fait parvenir le document aux abonnés de son infolettre, le 13 janvier. Dès le lendemain, déjà 300 réponses étaient parvenues avec plusieurs commentaires à la promotrice Geneviève Janelle. Au moment de mettre sous presse, plus 460 réponses lui étaient acheminées.
«La bannière n’est pas encore choisie», informe la jeune femme d’affaires résidant dans le canton, qui s’était pointée à la séance du conseil municipal du 12 janvier, invitant la population à émettre ses commentaires en ligne.
Manifestement, la population qui doit se déplacer à Magog pour ses emplettes semble intéressée par le projet de ce commerce de proximité. «S’il y a de l’intérêt, il y aura une étude de marché plus poussée avec une firme spécialisée», avise Mme Janelle, qui souhaite vraiment faire du développement dans son coin de pays qu’elle qualifie de «ville tellement chaleureuse».
«Ce ne sera pas un dépanneur. Il y aura tout pour faire son épicerie avec des produits locaux, des fromages fins, de la bonne viande et du bon pain, promet-elle, mettant l’eau à la bouche. Je veux commencer avec une petite surface, mais agrandir s’il le faut et ajouter d’autres services, comme une pharmacie, une clinique médicale et un guichet automatique».
Pas de crainte de saturation
Même si la récente épicerie spécialisée Ohlavie est tout près et que de grands marchés d’alimentation me manque pas à Magog, sans compter que la bannière Avril y ouvrira un marché cette année, Mme Janelle ne s’en inquiète pas.
«La première raison dans le choix d’une épicerie, c’est la proximité», insiste celle qui a possédé pendant 10 ans une entreprise de logiciels spécialisés en immobilier, qu’elle a vendue à des Français en 2012.
Quant à savoir pourquoi elle opte pour construire sur le terrain vacant face à une autre petite épicerie qui a fermé ses portes dans la dernière année, elle évoque plusieurs raisons. «Ce terrain est trop petit avec une quinzaine de stationnements. Il m’en faut 45. Il est plus cher aussi, en pointe et dans un creux. Puis, il me faudrait enlever la bâtisse actuelle», explique la promotrice qui a déjà fait une offre d’achat sur le lopin de terre, conditionnelle à l’acceptation de son projet. Cet espace près du Manoir des Sables appartient au propriétaire de l’établissement hôtelier, Georges Marois.
Pour l’instant, Mme Janelle soutient que son projet est à l’état embryonnaire, ce qui l’empêche d’en dévoiler une date de construction, tout comme un nombre de création d’emplois.