Gilles Bélanger sous protection policière
POLITIQUE. Le climat politique demeure tendu au Québec. C’est au tour du député sortant du comté d’Orford, Gilles Bélanger, d’être victime de menaces et d’intimidation.
Les policiers prennent la situation très au sérieux. Le représentant caquiste est sous la protection de la Sûreté du Québec depuis le 8 septembre dernier. Ses enfants vivent ailleurs le temps que la situation se calme.
Des gens l’auraient suivi jusque chez lui avant de récidiver le lendemain devant le domicile familial. Se sont ajoutés, au cours des derniers jours, des menaces et des gestes d’intimidation «en présentiel». Il refuse d’en dire davantage pour éviter de nuire à l’enquête policière.
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbeault, lui a conseillé de porter plainte. «C’est inquiétant, car ça touche ma maison et ma famille, c’est inadmissible», s’angoisse-t-il.
«Ça va mieux depuis quelques jours, même si l’intimidation sur les réseaux sociaux et le vandalisme sur les affiches électorales demeurent, explique-t-il. Merci aux policiers de la SQ et de la Régie de police Memphrémagog.»
Ces gestes s’ajoutent à un événement s’étant déroulé pendant le «convoi de la liberté» tenu à Ottawa en janvier dernier. Selon M. Bélanger, des participants à ce mouvement de protestation le «cherchaient» avant de se rendre dans la capitale nationale. «C’était heureusement à mon ancienne adresse, mais j’ai tout de même transmis mes inquiétudes à la police.»