La mairesse de Magog adresse ses demandes aux candidats
ÉLECTIONS. La mairesse de Magog, Nathalie Pelletier, évite de commenter les nombreux engagements électoraux, mais elle profite de la campagne pour transmettre sa liste d’épicerie aux candidats dans la circonscription d’Orford.
Ceux-ci sont déjà au courant qu’elle réclame une réglementation plus uniforme concernant la protection des lacs et des cours d’eau. Elle souhaite des normes plus facilitantes, surtout lorsqu’un plan d’eau, comme le lac Memphrémagog, touche six municipalités québécoises et d’autres au Vermont.
«Ce n’est pas facile à gérer quand les règles diffèrent d’un endroit à l’autre, notamment sur le nombre de stations de lavage et sur la largeur de la bande riveraine de protection. Sans compter que les plans d’eau sont sous la juridiction du fédéral et du provincial. On aura besoin d’aide de tous les paliers de gouvernement.»
Les soins de santé préoccupent également la mairesse de Magog. Consciente des récentes bonnes nouvelles concernant l’embauche d’un gestionnaire local à l’hôpital de Magog, elle rappelle aux candidats qu’il faudra demeurer très vigilant pour conserver les mêmes services, et surtout d’éviter de perdre l’urgence comme c’est partiellement le cas à Coaticook.
Mme Pelletier demande aussi du soutien en matière de garderie et de logements abordables. Plusieurs dizaines de places seront bientôt créées dans les CPE à Magog. La mairesse rappelle néanmoins que la Ville est en développement et qu’elle a déjà besoin de plus de places en garderie pour répondre aux besoins des familles et attirer de la main-d’oeuvre.
«Nous réalisons actuellement le portrait de l’état de la situation des logements sociaux, ce qui nous permettra d’être plus précis dans nos demandes, poursuit-elle. Il nous faudra des logements, mais aussi des maisons abordables pour les jeunes familles.»
Nathalie Pelletier réclame aussi une plus grande souplesse et de la flexibilité de la part des gouvernements dans l’octroi de subventions. Elle cite l’exemple d’une aide financière de 500 000 $ pour un projet quelconque, mais qui ne sera pas bonifiée même si la facture totale grimpe pour diverses raisons. «On aurait besoin de ces réajustements, car ce sont souvent les petites municipalités qui assument les extras», avertit-elle.