La CAQ ridiculise l’engagement des libéraux
POLITIQUE. Le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans Orford, Gilles Bélanger, ridiculise l’engagement du Parti libéral du Québec (PLQ) qui promet de trouver les 150 000 $ nécessaires au lancement du Centre des arts numériques de l’Estrie (CATE). Il ne comprend pas que ses adversaires politiques délèguent la vice-première ministre et ministre de l’Économie, Dominique Anglade, pour une «si petite annonce» (voir autre article). Bélanger n’apprécie guère que les libéraux se collent à une histoire à succès, comme Magog Technopole, après avoir quasiment boudé cet organisme ayant comme mission de mousser les technologies de l’information et des communications (TIC). «Ça se pète les bretelles à deux semaines des élections, mais ils brillaient par leur absence pendant que le privé injectait 20 M$ dans le Quartier de l’innovation. Même la Ville de Magog a mis plus d’argent que les libéraux», peste-t-il. Bélanger rappelle que le PLQ a aussi refusé à deux reprises le financement du projet de conception d’Amos Daragon à Magog, qui donne aujourd’hui, selon ses estimations, des emplois à 30 personnes. «J’aurais préféré voir un engagement de quelques millions pour aider les TIC à Magog, mais voilà un exemple de plus que les libéraux préfèrent stimuler la même industrie du côté de Montréal», déplore-t-il. Fait cocasse, les libéraux s’engagent à trouver 150 000 $ au CATE, un organisme sans but lucratif où Gilles Bélanger, le candidat caquiste, siège comme administrateur sur le CA. Il remettra cependant sa démission si la population lui fait confiance le 1er octobre. Les arts numériques ont la cote en cette campagne électorale. À la fin août, Gilles Bélanger s’engageait à contribuer à l’implantation d’un centre de formation à Magog enseignant les arts numériques, l’animation et le design.