Gilles Bélanger veut réduire les tarifs pour l’internet et le cellulaire
POLITIQUE. Le député d’Orford, Gilles Bélanger, a comme objectif de diminuer le prix des forfaits associés à internet et au téléphone cellulaire. Il proposera bientôt à ses collègues parlementaires de mutualiser ou de nationaliser les infrastructures des réseaux numériques, comme la fibre optique et les tours.
En d’autres termes, cet adjoint parlementaire du ministre des Finances (volet Internet haute vitesse et projets spéciaux de connectivité) entend créer l’équivalent d’une Hydro-Québec de la fibre optique. Il rappelle que l’intention de son gouvernement est réelle et s’appuie sur un fonds de trois milliards de dollars annoncé lors de la dernière campagne électorale de la Coalition avenir Québec.
« L’État devrait participer au niveau des infrastructures de connectivité même si ce rôle a toujours été joué par le privé, explique M. Bélanger. Cette implication permettra d’abaisser des factures en raison de la concurrence à venir, qui sont actuellement trop cher comparativement à d’autres pays, tout en générant des retombées estimées à des milliards de dollars par année. »
M. Bélanger croit aussi que l’engagement du gouvernement contribuera à la modernisation du réseau, pavant ainsi la voie à l’arrivée de la 5G et à son déploiement dans chacune des régions, même les plus isolées.
Le député disait dans Le Devoir du 2 novembre dernier que « l’accès au réseau de fibre optique qui serait créé pourrait être offert aux entreprises de télécommunications et du numérique sur la base d’une tarification établie par une société d’État créée à cette fin ».
M. Bélanger veut s’inspirer de l’actuel modèle suédois pour faire baisser de 10 à 20 % des factures qui atteignent facilement 100$ par mois pour la mobilité. On devrait aussi imiter la France qui offre des tarifs cinq fois moins cher», termine-t-il.
Il croit que le projet est réalisable d’ici quatre ans, de concert avec le fédéral.