La nouvelle mairesse de Newport veut se rapprocher du Québec
POLITIQUE. La nouvelle mairesse de Newport, au Vermont, souhaite tisser des liens plus étroits avec le Québec et les municipalités de la MRC de Memphrémagog. Elle succède à Paul Monette, qui a siégé à l’hôtel de ville pendant 26 ans, dont 14 à titre de premier magistrat.
Tel est le voeu de Beth Barnes, élue le 7 mars dernier à la tête de cette petite municipalité située au sud du lac Memphrémagog. «C’est important de développer de bons liens entre voisins, d’autant plus qu’on partage un magnifique plan d’eau, commente-t-elle dans la langue de Shakespeare. Il est un important moteur de développement économique, mais on doit également protéger sa qualité sur le plan environnemental».
Elle promet d’écouter toutes les voix de ses citoyens, tout en offrant la meilleure collaboration possible aux municipalités québécoises. Elle s’engage à écouter attentivement les inquiétudes des élus et environnementalistes de la circonscription d’Orford. «On doit conserver la qualité de l’eau du lac Memphrémagog, surtout que 175 000 Estriens s’abreuvent dans ce plan d’eau, ajoute Mme Barnes. J’aimerais rencontrer rapidement le maire de Stanstead et la mairesse de Magog.»
Mme Barnes demeure toutefois plus prudente sur les projets d’expansion du dépotoir de Coventry, situé à quelques kilomètres du lac Memphrémagog, disant qu’elle vient tout juste d’être élue à la mairie. À l’inverse, elle se montre plus volubile pour trouver des solutions afin «d’énergiser et de dynamiser culturellement et économiquement» cette petite municipalité d’environ 4500 habitants.
Beth Barnes a quitté Long Beach, en Californie, pour s’installer à Newport, il y a une dizaine d’années, pour profiter des activités quatre saisons. Cette enseignante à temps partiel en est à sa première expérience sur la scène de la politique municipale. Au scrutin, elle a devancé trois autres candidats à la mairie.