Un Magogois s’en tire indemne après l’incendie spectaculaire de sa luxueuse Tesla
TÉMOIGNAGE. Le Magogois Sacha De Santis a vécu toute une frousse il y a quelques semaines, à Montréal, alors que son véhicule de luxe de marque Tesla a soudainement pris feu avant d’être complètement réduit en cendres.
Celui qui est connu comme courtier immobilier (eXp agence immobilière) a pris quelques semaines pour se remettre de ses émotions avant de partager son histoire sur les médias sociaux. Ses vidéos du violent incendie et de son véhicule calciné, un modèle X 2020, ont fait énormément réagir les internautes, qui sont nombreux à se poser des questions encore aujourd’hui, à l’instar du principal intéressé.
«J’ai décidé d’en parler pour sensibiliser les gens, mais aussi dans l’espoir d’obtenir des réponses de Tesla. Actuellement, je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé. La seule chose que je sais, c’est que j’ai été extrêmement chanceux!», constate Sacha De Santis, en remerciant les services d’urgence pour leur travail.
Le 6 mars dernier, vers 1 h du matin, sa conjointe et lui venaient à peine de démarrer leur voiture et de prendre la route sur l’île de Montréal lorsqu’ils ont détecté une odeur inhabituelle, «s’apparentant à quelque chose qui brûle». Sous les sages conseils de sa passagère, le conducteur a pris soin de s’arrêter en bordure de la route afin de voir ce qui clochait.
Une décision qui les a peut-être sauvés d’un scénario plus catastrophique. «Une minute plus tard, de la fumée a commencé à s’échapper du moteur et on ne voyait plus rien dans l’habitacle. Et peu de temps après, le véhicule a pris feu comme une allumette. C’était vraiment intense à voir!»
«Si je n’avais pas écouté ma blonde, je me serais dirigé vers l’autoroute. Je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu se produire si c’était arrivé à pleine vitesse, avec la vue complètement obstruée par la fumée. Et si j’avais été chez moi, il y a de bonnes chances que ma maison y aurait passé également», s’imagine-t-il.
En plus de s’en être tiré sain et sauf, Sacha De Santis a également pu être dédommagé par ses assurances. Étant dans l’obligation de racheter un véhicule d’une valeur équivalente, soit d’environ 200 000 $, il a opté de nouveau pour un modèle Tesla, malgré sa première mésaventure. «Je me dis que les risques que ça se produise une deuxième fois sont quand même très faibles. En même temps, j’espère que le fabricant fera ce qu’il faut pour éviter que d’autres propriétaires vivent la même chose. On parle quand même d’un véhicule récent et performant. C’est peut-être juste de la malchance, mais je sais aussi que je ne suis pas le premier à qui ça arrive», laisse-t-il entendre.