Canton de Stanstead remercie le donateur de l’île Molson

ENVIRONNEMENT. La Municipalité du Canton de Stanstead a honoré l’homme d’affaires Andrew Howick, le 18 mai dernier. En novembre 2021, celui-ci a fait le don de l’île Molson à Conservation de la nature Canada (CNC) afin qu’elle soit protégée à perpétuité.

Plus de cinquante résidents du Canton de Stanstead se sont réunis au Carré Copp de Georgeville pour célébrer M. Howick. Ce dernier était visiblement ému par ce geste de la communauté.

 » Ça me touche que vous ayez pris du temps dans votre horaire pour vous déplacer ici aujourd’hui. Cela prouve que vous avez à cœur la nature et les générations futures « , a déclaré d’entrée de jeu Andrew Howick.

Ce don à CNC en était un inconditionnel. Cela signifie que M. Howick renonçait à ce moment à tout droit sur ce qui est actuellement la plus grande île vierge du lac Memphrémagog. Personne n’aura l’autorisation de s’y aventurer, afin de préserver son état naturel.

Rappelons qu’Andrew Howick avait acheté l’île, avec plusieurs partenaires, à des descendants de la famille Molson. Il a ensuite racheté chacune des parts pour finalement procéder à ce don.

UN GESTE APPRÉCIÉ

Le maire du Canton de Stanstead, Pierre Martineau et la conseillère, Louise Hébert, ont tenu à remercier personnellement celui qui passe presque chaque fin de semaine à Georgeville dans sa résidence qui borde le lac Memphrémagog.

Nous avons la chance d’occuper un territoire exceptionnel, a débuté M. Martineau. Notre maison commune mérite d’être choyée et partagée. C’est ce que nous rappelle M. Howick avec ce don de l’île Molson. « 

Nous espérons que ce geste en poussera d’autres à faire de même. Qu’il soit une source d’inspiration pour nous tous « , a poursuivi Mme Hébert.

Un bouleau jaune, l’arbre emblématique du Québec, a également été planté pour commémorer ce moment.

UN CHOIX DÉCHIRANT

Cette décision de donner l’île en fut une difficile pour le Montréalais. Ce dernier avait d’autres options sur la table.  » Mon premier réflexe, en tant qu’homme d’affaires, était de vendre l’île. Honnêtement, j’y ai pensé sérieusement, a-t-il avoué. Cependant, j’avais peine à dormir en réfléchissant à ce que deviendrait ce bijou de la nature dans les mains d’un promoteur. « 

Pour M. Howick, un père de famille de quatre enfants, il se devait de faire sa part pour les générations à venir.  » On parle, on parle, mais on ne fait pas grand-chose. Parfois, il faut arrêter de parler et poser un geste concret « , a-t-il souligné.

 » Long live Molson Island, long live Georgeville! « , a lancé M. Howick en terminant