Les moteurs vibrent à Ayer’s Cliff
COMPÉTITION. Les amateurs de chevaux-vapeur ont été choyés le 20 avril dernier lors de la huitième édition du Tire de pickup d’Ayer’s Cliff. Au total, 61 véhicules ont fait vibrer la piste de l’exposition agricole.
Pour remporter la compétition, les « tireurs » devaient traîner une charge sur la plus grande distance possible. Ceux-ci sont divisés en différentes classes pour assurer une équité parmi les véhicules.
Selon les organisateurs de l’événement, Francis Boily et Michael Roy, la journée fut un grand succès. Sans avoir les données exactes, ceux-ci estiment qu’entre 3500 et 000 visiteurs se sont réunis à Ayer’s Cliff. Une popularité qui fait le bonheur de ceux qui sont responsable de ce projet depuis son inauguration en 2013.
« Il y a beaucoup de nouveaux visages et c’est ce que l’on espérait, mentionne Michael Roy. On essaie d’attirer encore plus de gens à chaque année et je pense sincèrement que c’est une belle réussite. »
Cet engouement pour la compétition semble faire du bruit à travers la province, alors que certains amateurs, hommes, femmes et enfants, parcourent des kilomètres pour y être présents.
« On a des tireurs qui descendent de très loin pour venir participer, se réjouit Francis Boily. Il y a aussi des spectateurs qui font du chemin pour assister au spectacle. »
La « fratrie » avant la compétition
Même si les tireurs espèrent tous remporter la compétition, Francis Boily explique que ceux-ci sont avant tout présents pour la passion qu’ils partagent pour le sport.
« Ce que j’adore, c’est que c’est une compétition amicale, précise celui qui parcours le Québec pour ce genre d’événements. Oui, on veut gagner, mais ce qui est le plus amusant, c’est de parler avec les autres tireurs de ce qu’on a essayé de nouveau cette année et des modifications qu’on a apportées. »
Michael et Francis en sont déjà à prévoir la prochaine édition du Tire de pickup. Les deux hommes s’y prennent des mois à l’avance pour préparer ce rendez-vous mécanique. « C’est beaucoup de travail, mais chaque année, on peut compter sur une belle équipe de bénévoles qui rend possible la compétition », termine Michael Roy.