Autoparc Stanley: «Tellement plus qu’un stationnement»

AFFAIRES. Maintenant que la pandémie et la période de rodage de dix mois sont choses du passé, les dirigeants du stationnement à étages Autoparc Stanley passent en mode offensive pour faire connaître leur bâtiment. Ils invitent les Magogois et les visiteurs à s’approprier ce lieu pour découvrir qu’il offre beaucoup plus que la centaine de cases disponibles pour garer sa voiture.

Des dizaines de partenaires commerciaux assistaient à l’ouverture officielle du bâtiment situé au 111, rue du Collège, lundi matin (19 juin). Ces gens d’affaires présents ont pu découvrir un vaste stationnement intérieur et extérieur, incluant de la surveillance 24 heures sur 24, des casiers de rangement pour vélos, un bloc sanitaire et des bornes de recharge pour véhicules électriques.

Des commerces s’installeront bientôt au rez-de-chaussée. Il s’agit de la clinique Anxiété Jeunesse Estrie (AJE) des Dres Lysiane Legault (psychologue) et Stéphanie Mailloux (pédopsychiatre). Le salon de coiffure Aveda quittera la Place du Commerce pour s’installer dans ce bâtiment.

Pour mousser l’établissement, la directrice du développement immobilier, Caroline Channell, a notamment tissé des liens avec des événements comme la Fête des vendanges et la Corporation des événements de Magog. «Nous sommes une solution simple et sécuritaire pour trouver un stationnement, surtout pendant les populaires événements magogois, dit-elle. Et nos prix équivalent presque ceux des stationnements municipaux.»

Désirant s’impliquer dans la communauté, l’entreprise distribuera 11 500 petits alcootests à ses partenaires événementiels qui, eux, les offriront à leur clientèle qui déguste des produits alcoolisés. «On propose aussi de garder la voiture pour la nuit, ajoute Mme Channell. Les visiteurs pourront même réserver leurs places de stationnement en même temps que l’achat de leurs billets pour les événements.»

Présent sur place, l’architecte Sylvain Pomerleau (ADSP Architecture + Design) a loué la volonté des promoteurs de miser sur une construction durable. Selon lui, ce type de bâtiment évite d’aménager de grands stationnements asphaltés, tout en réduisant les îlots de chaleur. «Il s’agit d’un projet innovateur qui marquera la Ville de Magog, surtout avec un rare toit blanc et des murs végétalisés», énumère-t-il.

Président de la compagnie, Howard Davidson s’enthousiasme en parlant de sa seconde succursale qui s’ajoute à celle actuellement en fonction au centre-ville de Montréal. «Si ça fonctionne bien ici, ça pourrait aussi fonctionner ailleurs», laisse-t-il entendre en ouvrant la porte à d’autres investissements.

Également président de la Fondation R. Howard Webster, M. Davidson mentionne que les actionnaires du même nom sont une vieille famille d’affaires installée à Québec depuis 1850. Les Webster brassent aussi des affaires dans les Cantons-de-l’Est depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lui-même possède une résidence à Austin depuis cinq décennies. «Nous sommes familiers avec la région, relate-t-il. Nous y sommes également attachés, car nous y investissons et nous faisons des dons à des organismes variés, comme à la Maison Merry.»