La piste cyclable sème le mécontentement à North Hatley
NORTH HATLEY. La piste cyclable de la Route verte qui passe directement sur le chemin Capelton à North Hatley inquiète les citoyens. Plusieurs relèvent un enjeu de sécurité pour les cyclistes et les piétons face aux automobilistes.
Le 7 août dernier, le conseil municipal a rejeté une proposition de la MRC de Memphrémagog visant à rediriger le tronçon de la Route verte qui passe sur la route 108 à North Hatley vers des rues résidentielles. La Municipalité a décidé de réaliser une assemblée publique pour entendre le point de vue des citoyens le 28 août face à cette décision qui pourrait être revue.
Une quarantaine de personnes étaient présentes lundi dernier pour faire entendre leurs arguments, que le conseil semblait accueillir avec bienveillance. En majorité, les citoyens relèvent la question de sécurité autant pour les cyclistes que pour ceux qui passent par ce chemin à pied ou en voiture. L’espace des voies pour le vélo qui sont de moins d’un mètre, la vitesse des voitures peut être supérieur à 50 km/h et de potentiels obstacles sur le chemin (poubelles, bouche d’égout, etc.) augmentent le risque d’accident selon les citoyens qui ont témoigné.
Plusieurs résidents semblaient être dans l’incompréhension de cette décision, à savoir que celle-ci a été prise sans leur consultation. Bien qu’aucun drame ne soit survenu pour le moment, ils réclament de la prévention et des actions avant qu’il y en ait un.
Pour résoudre la question de la vitesse, la mairesse de North Hatley, Marcella Davis Gerrish, a annoncé que la Ville travaillait sur ce sujet. D’ici l’an prochain, elle aimerait réduire la vitesse à 30 km/h et ajouter des ralentisseurs de type dos d’âne sur le chemin Capelton. Cependant, puisque celui-ci appartient au ministère des Transports du Québec, cela complexifie les démarches pour la Ville et peut engendrer des délais dans la réalisation de ces changements.
À noter que deux conseillers n’ont pas pu se présenter à l’assemblée.
La mairesse a d’ailleurs invité les citoyens qui n’ont pas témoigné sur place à leur écrire, car cela pourrait avoir un impact sur leur décision.
Cet article a été écrit par Marika Vachon.