Vaste projet de réhabilitation des sentiers au Marais de la Rivière-aux-Cerises
ENVIRONNEMENT. L’Association du Marais de la Rivière-aux-Cerises (LAMRAC) concocte un projet majeur de réhabilitation de ses sentiers. La facture totale s’élève à 6,5 millions de dollars pour remettre à neuf environ 2 km sur les sections fermées depuis quelques années.
La première phase de 1,3 M$ devrait se réaliser en 2024. Elle consiste à rouvrir la boucle sud située près du centre d’interprétation. Cette portion était fermée depuis 2011. Le financement proviendra notamment de la Ville de Magog avec 500 000 $. Le solde serait assumé par des subventions de la MRC de Memphrémagog, d’Ottawa et du gouvernement du Québec. Ces demandes sont actuellement en analyse.
Les autres phases seront réalisées au rythme des travaux et des aides financières. La directrice générale de LAMRAC, Vicki-May Hamm, prévoit idéalement cinq ans pour réhabiliter toutes les sections à refaire, incluant une partie sur pilotis. «Avec 300 000 visiteurs annuellement, il est temps d’élargir notre réseau de sentiers afin d’offrir une meilleure variété», observe-t-elle.
Les usagers de longue date retrouveront avec plaisir quelques segments fermés depuis plus de dix ans, comme Le Petit Houx et de l’Aulnaie. Même le court tronçon menant à La Cache figure dans les plans de réhabilitation. «Certains sentiers ont été interdits aux marcheurs, car ils ont vieilli prématurément, ajoute Mme Hamm. On vise maintenant des restaurations à long terme en utilisant des nouvelles techniques plus durables.»
Le sentier qui relie les deux rives de la rivière, celui du Pionnier, sera également modernisé. Quelques sections avaient été abîmées l’été dernier en raison des précipitations importantes et des inondations. Elles ont été temporairement corrigées afin de recréer une circulation plus sécuritaire, surtout pour les personnes à mobilité réduite. Une prochaine phase de travaux permettra à long terme de conserver en état ce populaire lien entre le centre d’interprétation et le stationnement du Moulin.
Il s’agit du plus important chantier de l’histoire de LAMRAC, soit depuis 26 ans. L’installation d’un nouveau système de pieux date déjà de 2017. Il demeure solidement en place et ne figure pas sur la planche à dessin des dirigeants de cet organisme.
Mme Hamm rappelle que toute la superficie de ce milieu humide et les infrastructures appartiennent à la Ville de Magog. LAMRAC est l’organisme sans but lucratif qui gère ces actifs.
Par ailleurs, la Ville de Magog a récemment cédé à LAMRAC la gestion d’une étroite bande de terrain à l’est du marais, parallèle à la rue du Moulin. Des actions de protection et l’aménagement d’un sentier pourraient y voir le jour.