Une balade artistique dans la nature d’Orford
SENTIER. Les artistes et poètes d’Orford ont rassemblé leur génie créatif afin de donner vie à un sentier artistique dans le parc de la Rivière-aux-Cerises pour une quatrième année. L’instigateur derrière ce projet, Orford 3.0, désire réunir la communauté tout en mettant de l’avant le talent de cette dernière.
Le plan de développement d’Orford 3.0 cherche à rassembler la communauté. L’organisme à but non-lucratif peut dire mission accomplie, puisqu’une vingtaine de citoyens étaient présents pour l’inauguration du sentier artistique, ce samedi.
« Avec les derniers changements au conseil d’administration, on veut connaître les besoins de notre communauté et réponde à ceux-ci », explique la présidente d’Orford 3.0, Brigitte Landreville, alors que l’évènement a été présenté par la toute nouvelle coordonnatrice, Kassandra Langelier, et l’animatrice, Marie-Ève Guay. Mme Langelier rappelle d’ailleurs que ce genre d’activités est un appel à « la contemplation, la connexion, la nature ainsi qu’à la préservation ».
Maintenant que la Promenade des Cerises a été de nouveau inaugurée, la communauté orferoise, tant les plus petits que les grands, peuvent admirer le travail des artistes et poètes en tout temps jusqu’à la fin de l’hiver.
Une communauté tissée serrée
Yves Allaire, comédien dans l’âme, fait ses premiers pas dans la Promenade des Cerises et remarque que l’une de ses œuvres, un poème collectif regroupant les apprentis de ses ateliers de poésie, figure dans les prémices du chemin. Un peu plus loin, l’un de ses poèmes, écrit de sa propre plume du début jusqu’à la fin, est accroché sur un arbre. En le voyant, l’homme décoré par un béret sur la tête commence à réciter son ouvrage devant quelques curieux. Ces derniers acclament l’artiste après sa lecture.
« Le sentier est là pour quelque chose. À force de mettre de l’avant la nature et notre communauté, c’est juste positif », observe M. Allaire avec en trame de fond le cours d’eau aux Parc de la Rivière aux Cerises.
Yves Allaire est bien fier des élèves de ses ateliers de poésie qui ont principalement écrit ce poème collectif. (Photo Le Reflet du Lac – Nickolas Bergeron)
Sa femme, Nicole Marie Morency, a déjà pris de l’avance et s’est enfoncée dans le sentier. Formatrice d’enseignants à la retraite, elle a maintenant plus de temps pour s’épanouir à travers l’art. À l’instar de son conjoint, elle est enjouée en voyant les maints citoyens qui s’arrêtent devant les œuvres.
Nicole Marie Morency est tout aussi fière de son oeuvre qu’elle a commencée lors de l’été 2022. (Photo Le Reflet du Lac – Nickolas Bergeron)
« C’est un bon cadeau pour nous, mais aussi pour ce bel endroit. Ces petits évènements permettent un meilleur esprit de communauté et ça rend la vie plus douce », raconte-elle.