Chaque personne produit 211 kilos de déchets par année dans Memphrémagog

POUBELLES. La quantité de déchets ultimes acheminés dans un site d’enfouissement s’est élevée à 211 kilos en moyenne par personne en 2023, ce qui représente une légère baisse comparativement à l’année précédente.

Dans les municipalités de la MRC de Memphrémagog, le taux varie grandement, passant de 139 kg au Canton de Hatley à 427 kg au Canton de Potton. Au total, la somme des détritus se chiffre à 11 639 tonnes de déchets ultimes, sans compter les matières recyclables et compostables. C’est 24 tonnes de moins qui ont été éliminées par rapport à l’année précédente.

Par ailleurs, la tendance à la baisse se poursuit dans les quantités de produits recyclables. La quantité par personne estimée à 123 kg représente 3 kg par individu de moins qu’en 2022. Le taux dans la région varie de 58 kg (Stukely-Sud) à 186 kg (Austin).

8325 tonnes de matières organiques ont été valorisées, ce qui représente une légère réduction par rapport à l’année 2022. La moyenne par individu s’établit maintenant à 151 kg, ce qui ressemble à 2022. Le rapport annuel de la gestion des déchets observe une grande variation de la quantité du contenu du bac brun d’une municipalité à l’autre. Ces extrêmes dans les matières organiques varient de 18 kg à Ogden à 139 kg à Austin.

Quant au taux de diversion, qui représente le rapport entre le total des matières valorisées et le total des déchets gérés, il demeure presque identique à 61% depuis 2020. La coordonnatrice des services professionnels à la MRC, Mélanie Desautels, apprécie cette statistique malgré une apparence de plafonnement. «La note positive de ce plateau est le fait qu’on demeure stable malgré une hausse de la population, ce qui signifie que les gens gèrent assez bien leurs déchets dans l’ensemble», observe-t-elle.

Pour sa part, le préfet Jacques Demers met un léger bémol sur ces chiffres qui excluent partiellement la population saisonnière dans les statistiques. «On calcule les déchets de tous, mais on ne tient pas compte des saisonniers pour fixer une moyenne par personne», précise-t-il.