Canton d’Orford: les impacts sur la circulation scrutés à la loupe
CIRCULATION. Le Canton d’Orford aura les données nécessaires pour s’assurer que l’implantation du nouveau projet commercial et résidentiel, à l’angle des chemins Alfred-Desrochers et du Parc, se fasse en toute sécurité et sans impact sur la circulation, avec la réalisation d’une étude.
Le conseil municipal a octroyé le mandat à la firme EXP, le 3 septembre dernier, qui avait soumis l’offre de services la moins chère, au coût de 22 000 $. Comme l’explique le directeur général du Canton d’Orford, Bernard Lambert, il avait déjà été prévu que la Municipalité assume les coûts de ce contrat puisqu’elle en profitera pour faire la lumière sur certains éléments de son propre réseau routier, dans le même secteur.
«Pour le promoteur, cette étude de sécurité et de circulation lui permettra d’obtenir une permission de voirie pour aménager ses deux entrées de cour donnant sur des routes provinciales, soit l’entrée de l’épicerie sur la route 141 et l’entrée pour les autres commerces sur Alfred-Desrochers. L’étude proposera des solutions pour limiter les impacts de ces entrées, tout en répondant aux exigences du ministère des Transports», soutient M. Lambert.
Du côté de la Municipalité, l’étude permettra d’évaluer un possible réaménagement de l’intersection de la rue de la Croisée, dont la configuration actuelle représente certains enjeux de sécurité, notamment en raison de la visibilité qui n’est pas optimale. «Maintenant qu’un projet d’importance a été accepté, il y a peut-être lieu de notre côté de faire concorder l’intersection de la rue de la Croisée avec la future entrée du projet pour qu’il y ait le moins de conflits. L’étude permettra de voir la possibilité que la rue de la Croisée soit à un angle de 90 degrés et évaluer la pertinence de la convertir en un sens unique.»
Questionné à savoir si des feux de circulation pourraient s’ajouter au coeur du secteur villageois (coin Alfred-Desrochers et de la route 141), M. Lambert a affirmé que ce scénario serait surprenant, mais que ce dossier ne relève pas de son champ de compétences.
Notons qu’en parallèle de l’étude, la prochaine étape dans ce projet d’envergure consistera à la réalisation des plans et devis. C’est à ce moment que seront approfondis les éléments touchant les aspects architecturaux des bâtiments et leur intégration. «J’ai appris dans le journal que M. Belval veut faire la levée de son projet au printemps 2025. Cela signifie que l’on s’attend à recevoir la première version de ses plans à la fin de l’automne, vers le mois de novembre. M. Belval connaît suffisamment les délais nécessaires s’il veut avoir un permis entre les mains pour pouvoir commencer à creuser à partir de la mi-mai», lance M. Lambert.
Rappelons que le promoteur a le feu vert pour construire six bâtiments sur son terrain. Trois serviront pour de l’habitation pour un total de 30 logements à long terme et trois autres abriteront des bannières commerciales, dont une épicerie.