Deux imposants chantiers à Magog

CONSTRUCTION. Deux imposants chantiers sont actuellement en cours à Magog. L’ampleur des travaux fait jaser et retient l’attention, plus particulièrement avec la présence d’une gigantesque grue au centre-ville.

En place depuis le 9 septembre dernier, cet équipement géant est nécessaire pour la construction des 40 unités locatives à long terme du Ralph Espace Condos. Deux commerces, dont une microbrasserie magogoise du nom d’Octave, s’installeront au rez-de-chaussée.

Selon l’un des coactionnaires de cet immeuble résidentiel et commercial de quatre étages, Frédéric Côté, cette grue demeurera sur place au moins jusqu’au printemps prochain. «Elle est impressionnante et tellement utile pour toutes les étapes de la construction, explique-t-il. Elle déplace des panneaux, des poutres, des structures de béton et plusieurs autres pièces lourdes.»

Aux yeux de M. Côté, une grue de 131 pieds de hauteur et de 213 pieds en largeur n’a jamais foulé le sol magogois. «On la trouve gigantesque, mais c’est monnaie courante au centre-ville de Montréal», ajoute-t-il.

«Les grutiers sont impressionnants, car ils pourraient facilement déplacer les wagons du train Orford Express, installés plus bas à la pointe Merry, jusqu’au sommet du toit des Enfants Terribles», image-t-il en rigolant.

C’est le Groupe Lamarre, Frédéric Côté et Alan Kezber qui investissent plus de 20 millions de dollars dans cette construction amorcée en août dernier. Les premiers occupants sont prévus pour l’automne 2025.

Ce chantier est situé entre l’édifice Ilot Innovation & Cies et le commerce de vélo Giant Magog. C’est à cet endroit où est ancrée la base de la grue. 

TRAVAUX DE 10 M$ À LA BIBLIOTHÈQUE

Une grue moins imposante est également à l’oeuvre depuis plusieurs jours à la Bibliothèque Memphrémagog. Débutée le printemps dernier, la réfection de la maçonnerie et de la toiture s’échelonnera sur trois ans. La facture totale s’élève à 10,3 millions de dollars. Ottawa et Québec contribuent avec une subvention conjointe de 6,4 M$.

Selon la Ville, les murs de pierre des clochers et du baptistère nécessitent une restauration complète pour assurer leur stabilité et leur étanchéité. Le toit doit également être remplacé pour maintenir l’étanchéité du lieu.