Une troisième demande pour agrandir La Ruche

ÉDUCATION. Après deux refus du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ), le Centre de services scolaire des Sommets (CSSS) demande à nouveau l’agrandissement de l’École secondaire de La Ruche, à Magog.

Le CSSS a renouvelé ce souhait le 24 septembre dernier lors d’une réunion de son conseil d’administration. Une fois de plus, un manque d’espace et une capacité d’accueil plus qu’atteinte expliquent cette troisième démarche auprès du MEQ.

Le refus de Québec a obligé le CSSS à aménager quatre classes modulaires pouvant rassembler une trentaine de personnes chacune. Ces installations accueillent des élèves depuis la rentrée 2023.

En décembre dernier, le CSSS estimait l’agrandissement de La Ruche entre 40 et 50 millions de dollars. L’objectif était alors d’ajouter une dizaine de classes. L’expansion d’environ 5000 mètres carrés prévoyait des mises aux normes à d’autres endroits dans l’école, comme à la cafétéria et à la bibliothèque. Le remplacement des vestiaires bleus est aussi dans la mire des dirigeants scolaires.

L’an dernier, le CSSS chiffrait le déficit d’espace entre 150 et 200 places. À ce moment, la direction du CSSS disait que les classes modulaires pouvaient faire l’affaire à moyen terme. Cependant, une courbe croissante de la démographie d’ici les prochaines années a convaincu l’organisation de poursuivre les démarches pour cette école qui célèbre ses 50 ans en 2024.

Par ailleurs, le CSSS souhaite aussi l’ajout d’un gymnase dans quatre établissements primaires de la région. Il s’agit des écoles Saint-Barthélemy d’Ayer’s Cliff, du Baluchon à Potton, Sainte-Marguerite de Magog et Saint-Jean-Bosco de Magog. Pour certaines de ces institutions, il s’agit d’une seconde demande effectuée après un premier refus. L’objectif consiste à moderniser des locaux désuets.

Le paysage environnant de La Ruche risque donc de se modifier considérablement d’ici quelques années si l’agrandissement se réalise parallèlement à la construction du complexe à deux glaces piloté par Aréna Memphrémagog. Ces deux organisations sont déjà en lien pour concilier le développement des deux projets.