Les libéraux fédéraux choisissent leur candidat dimanche
INVESTITURE. L’heure du choix a maintenant sonné pour les membres de l’Association libérale fédérale de Brome-Missisquoi. Ces derniers sélectionneront leur candidat, dimanche après-midi au Château Bromont, en présence du coprésident de la campagne, Pablo Rodriguez.
Trois candidats se disputeront les faveurs des militants libéraux lors de l’assemblée d’investiture du 15 février. Il s’agit de Denis Paradis, Étienne Couture et Tim Reid. Le quatrième candidat, John McKenna, a décidé de se retirer de la course.
«Brome-Missisquoi ne fait pas exception. Il y a beaucoup de luttes à l’investiture cette année au sein de notre organisation. C’est le cas dans la très grande majorité des circonscriptions du Québec», indique Jean-Sébastien Côté, coordonnateur du Parti libéral du Canada – section Québec.
Le PLC compte actuellement 48 candidats officiels sur une possibilité de 78. Une quinzaine des candidats déjà sélectionnés sont des femmes.
«Pas moins de 60 % des associations de comté du Québec ont déjà choisi leur candidat et ce pourcentage devrait grimper à 70 % d’ici la fin de février. Il s’agit du plus haut taux au Canada», ajoute M. Côté.
Denis Paradis
Âgé de 65 ans, Denis Paradis a été député fédéral de Brome-Missisquoi pendant onze ans (quatre mandats) avant de céder le poste à ses adversaires bloquiste et néodémocrate en 2006, 2008 et 2013.
Ce résidant de Saint-Armand a également servi comme ministre d’État responsable des institutions financières et secrétaire d’État chargé de l’Amérique latine, de l’Afrique et la Francophonie au sein du gouvernement libéral.
«J’ai encore la piqûre et j’aimerais compléter des dossiers comme la qualité de l’eau au lac Memphrémagog et l’harmonisation des lois environnementales des deux côtés de la frontière», résume le candidat d’expérience.
Étienne Couture
Ingénieur mécanique de formation et conseiller indépendant auprès du secteur privé depuis 15 ans, Étienne Couture veut miser sur les capacités industrielles du comté pour stimuler l’économie.
«L’aéroport de Bromont, qui est pratiquement neuf, représente pour moi le stimulateur principal pour générer des investissements. C’est un projet majeur que l’on doit exploiter davantage en amenant notamment des vols commerciaux réguliers», indique l’homme dans la mi-quarantaine.
Celui qui assumait la présidence du PLC de Brome-Missisquoi jusqu’au déclenchement de la campagne à l’investiture se dit inspiré par le vent de renouveau qui souffle au sein de sa formation politique depuis l’arrivée de Justin Trudeau.