Une skieuse perd sa cause contre le Mont-Orford
ACCIDENT. Une skieuse a échoué dans sa tentative d’obtenir un dédommagement de 15 000 $ de la station du Mont-Orford, à la suite d’une vilaine chute survenue en 2017.
La Sherbrookoise s’était fracturé une cheville à la sortie du chalet de ski, en perdant pied sur une plaque de glace qui se trouvait tout juste devant la porte. Il s’agissait d’ailleurs de sa première sortie en ski de la saison.
Résultat: elle s’est retrouvée en arrêt de travail pendant neuf semaines. En plus de porter une bottine 3D durant une bonne partie de sa convalescence, la plaignante a dû effectuer plusieurs traitements en physiothérapie pour retrouver le chemin de la guérison.
«Malgré toute la sympathie du tribunal» à l’égard cet accident, la juge Sophie Lapierre, de la Division des petites créances de la Cour du Québec, a rejeté la poursuite. Selon la magistrate, la plaignante n’a pas su démontrer que la Corporation ski et golf Mont-Orford avait manqué à ses obligations.
Il faut dire que le jour de l’événement, soit le 9 janvier 2017, des employés de la montagne avaient épandu des abrasifs et que selon la preuve, il en restait devant la porte à l’endroit de la chute. L’abrasif utilisé est de la pierre fine mélangée à une petite quantité de sel.
«Les abrasifs ne sont pas une garantie contre toute chute. La demanderesse n’a probablement pas suffisamment prêté attention à l’état du sol en sortant à l’extérieur du chalet de ski», peut-on lire dans un jugement, rendu le 4 octobre dernier.
De ce fait, la victime a été condamnée à rembourser les frais de justice, de l’ordre de 300 $.