Les meilleurs joueurs de softball ont rendez-vous à Magog
Pour la première fois depuis plusieurs années, les meilleurs joueurs de balle molle (softball) de la province seront réunis à Magog, du 4 au 7 août, à l’occasion du Challenge A du Québec.
Cet événement aura lieu sur les deux terrains du Parc de l’Est, et s’inscrit dans la programmation de la Traversée internationale du lac Memphrémagog. Une partie des profits sera versée à l’Association du baseball mineur de Magog.
Considéré comme l’un des meilleurs lanceurs de balle molle au Québec, Christian Dumas est l’organisateur de la compétition, en compagnie de David St-Pierre et Steve Langlois.
Dumas y sera d’ailleurs en action en compagnie de son équipe régulière (formée de joueurs de l’Estrie), et il sera opposé à sept autres équipes de la classe A, dont trois de la région de Montréal et trois autres de Québec. «La balle molle a pris un essor il y a quelques années lorsqu’on a décidé de réintégrer les lanceurs de niveau AA, qui étaient «bannis» depuis plusieurs années. Chacune des équipes de la classe A comptera l’un de ces lanceurs», a expliqué Christian Dumas.
Une douzaine d’équipes seront aussi en action dans la classe B, dont une formation de Magog et une autre du secteur Omerville. «La balle molle était très présente dans la région il y a plusieurs années. On invite les anciens de la Ligue de la Cité et de la Ligue Massawippi à venir nous voir. Ils vont apprécier le spectacle», soutient Steve Langlois.
Sanctionné par Softball Québec, le Challenge A de Magog sera joué selon les règlements officiels de la balle molle, ce qui inclut les vols de but et les amortis. Des clôtures seront aussi installées au grand terrain du Parc de l’Est afin de respecter des distances d’environ 250 pieds sur le côté et 285 pieds au centre.
Et contrairement à la balle donnée, les circuits y sont très rares, en raison de la qualité des lanceurs et des joueurs. «C’est du jeu rapide, défensif et très excitant. La balle molle est de retour et nous espérons que notre tournoi sera ici pour plusieurs années», a conclu Christian Dumas.