Vincent Duhamel courtisera les libéraux déçus pour ravir le comté
POLITIQUE. Vincent Duhamel courtisera les partisans conservateurs de longue date, les électeurs de la CAQ, les libéraux déçus et les nationalistes pragmatiques pour devenir le premier député du Parti conservateur dans Brome-Missisquoi depuis Gabrielle Bertrand (1984-1993).
Il croit que le comté est prenable, car il observe un vent qui tourne avec la gouverne de François Legault à Québec et des sondages plaçant les conservateurs en tête dans les intentions de vote des Canadiens.
«Le Parti libéral prend les électeurs pour acquis, déplore-t-il. C’est inacceptable. Les électeurs réclament de la substance et des actions, pas uniquement des paroles. Je parcourrai les 35 municipalités du comté afin de faire connaître notre programme, contrairement aux libéraux qui sont inaptes à gérer le redressement économique et toujours en retard sur les dossiers.»
Fort d’une expérience de 35 ans en finances au pays et en Asie, M. Duhamel se croit également en bonne posture dans Brome-Missisquoi pour relancer l’économie canadienne post-pandémique. «Seul le Parti conservateur a un plan de redressement pour sortir le pays de la crise après la pandémie et un plan de relance économique viable pour assurer un avenir prospère aux entrepreneurs, agriculteurs, travailleurs, familles et retraités», propose-t-il.
Il peste aussi contre «l’inaction» du gouvernement Trudeau en matière environnementale. «Encore une fois dans ce domaine, les libéraux parlent davantage qu’ils n’agissent, déplore-t-il. On le constate ici même dans le comté où c’est le député d’Orford de la CAQ qui a pris le leadership dans le dossier de la qualité de l’eau au lac Memphrémagog, puisque la députée libérale s’est retirée. Il s’agit pourtant d’un dossier complexe qui nécessite une responsabilité fédérale.»