Une plainte «injustifiée» envers Nathalie Pelletier
ÉLECTIONS. La candidate à la mairie de Magog, Nathalie Pelletier, a certainement poussé un soupir de soulagement au cours des dernières heures lorsqu’elle a appris qu’une plainte logée au DGE (Directeur général des élections) par la partie adverse n’aurait finalement aucune suite.
Le bureau des plaintes d’Élections Québec, par l’entremise de Me Corinne Fournier, a confirmé par écrit que «les éléments au soutien de la plainte (…) ne justifient pas l’ouverture d’un dossier auprès du Service des affaires juridiques du directeur général des élections».
Selon La Tribune, c’est la mairesse sortante Vicki-May Hamm, qui est également une proche collaboratrice de l’autre candidate à la mairie, Nathalie Bélanger, qui aurait déposé cette plainte en début de semaine, à la suite d’événements qui seraient survenus au cours des derniers jours dans une résidence privée pour aînés.
L’équipe Bélanger, dans différentes interventions médiatiques et publications Facebook, prétendait qu’un ou des bénévoles, qu’on identifiait comme des supporters de Mme Pelletier, auraient exercé une certaine pression sur d’autres aînés lors du vote par correspondance.
Selon ce qu’il a été permis d’apprendre, c’est effectivement un citoyen, partisan de Nathalie Pelletier et habitant l’une de ces résidences, qui aurait pris l’initiative de faire quelques appels à ses voisins, mais qui aurait ensuite été rappelé à l’ordre par la directrice des élections de Magog.
«Sans admettre que c’était le cas dans la situation rapportée, il faut savoir qu’il n’y a pas d’infraction associée au seul fait de faire pression sur un électeur pour influencer son vote. Le directeur général des élections n’encourage toutefois pas une telle pratique. De ce fait, nous procéderons à la fermeture de la plainte sans autre démarche», a ajouté Me Fournier.
Déplorant avoir fait l’objet de nombreuses rumeurs tout au long de la campagne électorale, Nathalie Pelletier a de nouveau dû défendre son honneur et son intégrité dans ce nouveau chapitre, à coups d’entrevues et de communiqués de presse. «J’ai dû faire face à de la désinformation et corriger plusieurs fausses rumeurs à mon endroit. J’osais croire que la dernière concernait le débat, mais je constate que ce n’est pas terminé», se désole-t-elle.
«Les Magogoises et les Magogois n’aiment pas qu’on leur raconte n’importe quoi ni qu’on leur dise quoi faire. J’ai confiance qu’ils feront la part des choses», a-t-elle conclu.