COVID-19: Memphrémagog figure parmi les régions les plus touchées au Québec
SANTÉ. Le Réseau local de santé de Memphrémagog figure parmi les régions du Québec les plus durement affectées par la COVID-19.
Le plus récent bilan de l’Institut national de la Santé publique du Québec (INSPQ) chiffre à 186 le nombre de cas actifs dans le RLS de Memphrémagog, dont la majorité à Magog.
Ces statistiques placent la région au quatrième rang des RLS du Québec en proportion de sa population (351 cas par 100 000 habitants), à l’exception du Nunavik. Les trois autres RLS qui trônent au sommet sont des Sources (914), du Granit (614) et du Témiscaming (611).
La situation estrienne se dégrade depuis quelques semaines, malgré une stabilité observée dans la province. Le nombre de cas quotidien a presque triplé, atteignant même 119 cas mercredi en Estrie.
Voilà pourquoi le ministre responsable de la région de l’Estrie et député de Granby, François Bonnardel, tenait un point de presse jeudi en compagnie du directeur estrien de la Santé publique, Alain Poirier.
Ils espèrent que la bonne réponse actuelle de la vaccination de 5-11 ans permettra de rétablir la courbe.
Ils invitent aussi l’ensemble de la population à se faire doublement vacciner pour freiner cette hausse.
M. Bonnardel a identifié les MRC des Sources, du Granit et Memphrémagog parmi les plus problématiques.
Selon lui, quelques MRC estriennes devront faire un effort supplémentaire pour rattraper la moyenne des gens adéquatement vaccinés au Québec avec 91%. «Les Sources, le Haut-Saint-François et le Granit sont 11 à 14% sous la moyenne provinciale, s’inquiète M. Bonnardel. Cet écart explique bien des choses.»
L’Estrie observe actuellement 60 éclosions, dont 30 dans les écoles. Des tests rapides seront instaurés dans quelques institutions scolaires pour éviter des fermetures.
Fermée depuis le 17 novembre, rappelons que l’école Brassard-Saint-Patrice est sans élève au moins jusqu’à vendredi. Elle sera toutefois rouverte dès lundi prochain.
L’école Sainte-Marguerite a été fermée deux jours cette semaine en raison d’une éclosion.
La Santé publique invite à la prudence en se faisant vacciner, en portant le masque et en respectant les mesures sanitaires, sinon des mesures plus sévères pourraient être instaurées.