Deux autres résidences magogoises en éclosion
COVID-19. Deux autres résidences pour personnes aînées (RPA) de Magog s’ajoutent à la liste des établissements aux prises avec une prolifération de la COVID-19.
Il s’agit de la Résidence Memphrémagog avec 25 cas actifs en date du 17 janvier. Ce nombre de personnes infectées représente 13% des résidents.
Le Havre des Cantons est le second établissement touché avec 24 cas actifs, ce qui représente 6% des locataires.
L’éclosion persiste cependant avec force aux Jardins de Magog. Toujours en date de lundi (17 janvier), on y observait 78 cas actifs, ce qui représente 88% des résidents qui habitent sur place. La situation y est stable depuis quelques jours.
Dans les trois cas précédents, on n’y observe aucun décès.
Une éclosion mineure persiste au Renaissance avec 5 cas actifs, incluant un décès. 4% des résidents sont touchés. Le bilan demeure stable depuis quelques jours.
L’éclosion se poursuit également au Centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) de l’hôpital magogois. Les 19 cas actifs répertoriés dans trois secteurs de l’établissement représentent 11% des résidents touchés. Le portrait des cas positifs y est stable depuis quelques jours.
Des usagers et des patients bien traités à l’hôpital magogois
Le Comité des usagers Memphrémagog applaudit les soins accordés aux patients de l’hôpital et du CHSLD, malgré les conditions difficiles provoquées par la pandémie de la COVID-19.
Le présidente Michèle Salvail tient à souligner le professionnalisme et l’humanisme du personnel, même au plus fort de l’éclosion survenue pendant la période des Fêtes. «Le CIUSSS de l’Estrie CHUS nous a envoyé du renfort, ce qui nous a permis de freiner la propagation, explique-t-elle. La situation est actuellement sous contrôle avec moins de cas actifs.»
La présidente du comité tient à rassurer la population et les familles des patients que la situation à l’hôpital magogois est très loin des crises vécues dans d’autres CHSLD de la province.
«Pendant les Fêtes, il s’agissait de notre première éclosion en deux ans, soit depuis le début de la crise sanitaire, spécifie-t-elle. Nous avons été chanceux, car notre établissement est très bien géré et se compose de personnel compétent.»
Mme Salvail signale aussi l’assiduité du CIUSSS de l’Estrie-CHUS dans ses communications avec le Comité des usagers et toutes les familles concernées.