Vicki-May Hamm confirme sa candidature libérale dans Orford
POLITIQUE. L’ancienne mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, affrontera bel et bien le député sortant de la circonscription d’Orford, Gilles Bélanger (CAQ), lors des élections provinciales d’octobre prochain.
Elle a confirmé lundi après-midi l’information qui circulait depuis le week-end, en l’occurrence un saut en politique provinciale sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ). Elle fera également face à la candidate de Québec solidaire, Kenza Sassi.
La cheffe du PLQ, Dominique Anglade, assistait à l’annonce en compagnie de l’ancien premier ministre libéral, Daniel Johnson. Des libéraux de longue date, comme Robert Benoît, Lynn Blouin et Jean Perreault avaient aussi signifié leur appui à Mme Hamm avec leur présence.
Mme Anglade a vanté l’expérience, la connaissance des dossiers et du terrain, le leadership et l’intégrité de Vicki-May Hamm. «Elle sera la mieux placée pour stopper l’approche paternaliste de la CAQ et pour redonner une voix forte aux régions», a-t-elle relaté.
Mme Hamm favorise d’ailleurs l’autonomie des régions depuis plusieurs années, dont 12 à titre de mairesse de Magog. Elle entend poursuivre dans la même veine, car elle est convaincue que le PLQ est le parti des régions. « Ça fait assez longtemps qu’on nous promet plus d’autonomie, il est temps de passer à l’action avec le Parti libéral », commente-t-elle.
Elle dit partager les mêmes engagements que le PLQ en matière de logements sociaux et abordables, d’accès à la propriété, de places en garderie supplémentaires ainsi que de relance économique rimant avec protection de l’environnement.
Plus localement, elle entend axer ses pressions pour une gouvernance locale accrue en santé et éviter les fermetures de clinique médicale, tout en aidant à la réalisation de projets structurants comme le complexe deux glaces à La Ruche et la réfection de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac.
Elle réfute les allégations de ses opposants qui disaient qu’elle « magasinait » un comté pour une victoire, peu importe ses convictions. « Oui, j’ai été longtemps en réflexion et j’ai gardé des portes ouvertes aux partis non souverainistes. Oui, j’ai été courtisée par la CAQ et j’ai déjà rencontré François Legault, mais mes racines sont réellement libérales », assure-t-elle.
Elle rappelle qu’elle a déjà été bénévole lors d’une campagne électorale de Robert Benoît. Mme Hamm dit partager des valeurs libérales comme l’ouverture aux idées nouvelles, la justice sociale et la sensibilité aux besoins des autres. « Je partage aussi la même vision que Mme Anglade, comme le fait d’être féministe prête à réinventer le monde et toujours en quête de solutions », ajoute-t-elle.
Sans tenir rien pour acquis, l’ancienne mairesse de Magog croit en ses chances de regagner un château fort libéral, qui a été remporté par le caquiste Gilles Bélanger en 2018. Ce dernier avait obtenu 40% des votes contre 25% pour le libéral Guy Madore. La campagne risque fort d’être intéressante, car quelques militants aperçus à la conférence de presse de lundi dernier étaient bénévoles pour Gilles Bélanger lors du scrutin de 2018.
Réaction de Gilles Bélanger ici.