Magog demeure dans la mire de Canac
AFFAIRES. La quincaillerie Canac lorgne de nouveau Magog pour construire un commerce de détail de bois et de matériaux de construction.
Le directeur du marketing de cette entreprise, Patrick Delisle, confirme la volonté de Canac. «On souhaite s’installer à Magog depuis environ dix ans, mentionne-t-il. Nous avons des visées de développement aux quatre coins de la province, mais il est vrai que nous avons des pourparlers exploratoires avec la Ville de Magog pour y implanter un magasin.»
M. Delisle demeure discret sur l’emplacement et une possible date de construction. «Ces dossiers ne sont jamais simples, surtout qu’on doit concilier nos besoins avec les normes et les règlements de chacune des villes, ajoute-t-il. On pense parfois compléter des dossiers en un an, mais c’est parfois plus long.»
Il a été impossible de savoir si un terrain précis était dans la mire de Canac, car M. Delisle préfère que le dossier progresse davantage avant de confirmer une adresse.
Le directeur du marketing rappelle que Canac souhaite s’implanter à Magog depuis une décennie. En 2013, le principal actionnaire de cette entreprise à l’époque, Jean Laberge, lorgnait sérieusement un terrain dans le secteur Omerville. Cette propriété située derrière le concessionnaire Toyota n’a pas été achetée par Canac car le ministère des Transports refusait d’ouvrir le terre-plein central sur la rue Sherbrooke afin de faciliter l’accès et la sortie des véhicules.
À l’époque, la direction de Canac s’intéressait à Magog pour son potentiel de développement et la présence d’un bon bassin de population pendant la période estivale. « Nous croyons qu’il y a de la place pour deux », disait l’ancien patron en pensant à son principal concurrent, Rona.