Élections au Canton d’Orford: l’avenir du village dans la mire des deux camps
À une dizaine de jours du scrutin municipal du 5 novembre, l’avenir du centre du village d’Orford préoccupe les deux candidats à la mairie.
Marie Boivin, de l’Équipe Projet Orford, souhaite profiter de la refonte du plan d’urbanisme pour définir l’avenir du cœur villageois. «Notre équipe veut y développer un secteur dynamique à l’identité montagnarde», résume-t-elle.
En d’autres termes, l’aspirante à la mairie propose de mettre l’accent sur la marche, la randonnée, le cyclisme ou autres activités associées à la montagne. Mme Boivin parle de liens avec la station et le parc national du Mont-Orford. Bref, miser sur le plein air pour revitaliser le secteur également appelé Cherry River.
Son équipe fera appel aux citoyens pour partager leur centre-ville de rêve. Mme Boivin, elle, rêve de commerces associés à la marche, à des sentiers sécuritaires menant à la montagne et à des cafés. «Développer le vélo de montagne à Orford, comme le proposait une récente pétition, ça rentre dans mes cordes. Mon expertise en développement local pourra être mise à contribution», lance-t-elle.
@ST:«Pas une banlieue de Magog»
@R:Philippe Jonnaert, de l’Équipe Orford en marche, voit le cœur villageois s’éveiller au terme de la refonte du plan d’urbanisme. «Nous aimerions dynamiser ce secteur, car il y peu de choses à y faire. Les automobilistes ne font qu’y passer sans s’arrêter. J’aimerais y développer quelques choses de sympathiques comme au centre du village à Bromont», suggère-t-il.
Il y propose aussi d’attirer des commerces avec des réductions de taxes, revitaliser les vieilles maisons, bonifier le parc, aménager un marché thématique, créer des stationnements, ralentir la circulation, etc.
L’aspirant à la mairie se préoccupe également de développement immobilier. «Je ne vois pas Orford devenir une banlieue de Magog, comme Rock Forest est devenue pour Sherbrooke. Il faut réfléchir à notre développement pour conserver nos espaces verts, notre nature et éviter les développements sauvages. Les gens viennent habiter chez nous pour le plein air, les sports et la nature. Il faut conserver nos acquis», prévient-il.