François Legault impose un couvre-feu
COVID-19. Pour la première fois depuis la Crise d’octobre, les Québécois auront à respecter un couvre-feu. De 20h à 5h, cette mesure exceptionnelle s’applique à partir de samedi et cela pour quatre semaines. Des amendes de 1000 à 6000$ sont prévues.
Une décision que le premier ministre a prise en raison des nouveaux cas de COVID-19 qui excèdent les 2500 depuis trois jours. Une flambée qui s’expliquerait par des contagions à l’occasion de visites dans les maisons.
«On est dans une course contre la montre. En ce moment, le virus va plus vite que nous et pour le ralentir, on a besoin d’un traitement-choc», déclare François Legault en qualifiant le combat contre la COVID-19 de «La bataille de notre vie».
Au niveau des commerces non essentiels, la pause qui devait se terminer le 11 janvier durera jusqu’au 8 février. La cueillette sera permise. Les épiceries et les dépanneurs devront fermer à 19h30. La fréquentation des lieux de culte est à nouveau interdite à l’exception des funérailles.
Les activités individuelles sportives à l’extérieur demeurent possibles.
De plus, le premier ministre prolonge la fermeture des écoles secondaires d’une semaine supplémentaire. Le retour en classe se fera le 18 janvier. Pour les élèves du primaire, le retour en classe s’effectue comme prévu le 11 janvier. On y imposera cependant le port du masque pour les 5e et les 6e années. Tous les enfants devront porter un couvre-visage dans les corridors.
En précisant qu’il représente 80% des cas, François Legault a invité particulièrement les personnes âgées à rester à la maison. «Si on veut faire des efforts pour réduire les hospitalisations et les décès, il faut beaucoup mieux protéger les personnes de 65 ans et plus. Ce n’est pas le temps de prendre des risques et d’aller contaminer votre mère ou votre grand-père», indique-t-il.
Concernant les vaccins, le premier ministre du Québec avait un message pour Justin Trudeau. «On pourrait vacciner quatre fois plus de personnes que ce qu’on fait actuellement, mais on n’a pas assez de doses», a-t-il souligné d’un ton excédé.