Kanwal se place sous la protection de la Loi sur la faillite
ÉCONOMIE. L’entreprise magogoise Kanwal est sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité depuis le 30 juillet dernier.
Selon un document publié sur le site web de la firme PricewaterhouseCoopers et déposé à la Cour supérieure, ce fabricant de pièces automobiles fera bientôt une proposition de remboursement à ses 167 créanciers.
Le passif total s’élève à 19,2 millions de dollars, dont 75 % de cette somme est destinée aux créanciers garantis. Kanwal doit notamment 9 M$ à la First West Capital Loan (Colombie-Britannique) et 4 M$ à la Banque de Montréal.
Au moment d’écrire ces lignes, il n’avait pas été possible de parler à un représentant du syndic autorisé en insolvabilité pour savoir dans quelle proportion les réclamations pourraient être remboursées. La date de l’assemblée des créanciers n’est pas encore dévoilée.
L’un des plus importants créanciers non garantis est une entreprise de Waterville, (PPD Rubtech), à qui Kanwal doit une somme de 780 000 $.
Dans une lettre annexée au dossier, la direction de l’entreprise située dans le parc industriel de Magog cible la crise sanitaire comme principale raison expliquant ses problèmes financiers. L’industrie automobile a d’ailleurs été fortement ébranlée pendant la pandémie.
La direction observe toutefois une amorce de relance et espère reprendre bientôt son rythme de croisière.
Elle assure que la compagnie poursuivra ses opérations pendant ce processus d’insolvabilité.
Kanwal fabrique des bandes d’étanchéité pour les secteurs automobile, camions lourds et aéronautique ainsi que des garde-boue en caoutchouc.