Des « p’tits bijoux » seront présentés au Festival de film Créature Memphrémagog
CINÉMA. Raconter une histoire en quelques minutes seulement tout en faisant vivre des émotions aux spectateurs, voilà le défi des réalisateurs/trices et scénaristes qui présenteront leur court-métrage ce samedi 9 novembre au Théâtre Magog, dans le cadre du 3e Festival de film Créature Memphrémagog.
Ouvert au grand public, cet événement culturel se déroule sous la présidence d’honneur de la comédienne, autrice et réalisatrice Juliette Gosselin.
Fondé en 2022 afin de présenter à l’origine des courts-métrages d’horreur et d’épouvante, le Festival Créature a depuis élargi ses horizons pour y inclure pratiquement tous les gens (comédie, drame, animation, suspense, documentaire, etc.)
La programmation de 2024, sélectionnée principalement par Fred-Éric Salvail, comprend 17 productions à l’affiche en après-midi, en plus d’un volet familial (7 films) offert le samedi en avant-midi.
Les œuvres présentées seront éligibles à un grand prix de 1000 $, déterminé selon un vote du jury, en plus d’être évaluées par le public.
« Le court-métrage est un univers peu ou pas assez connu. Il y a de p’tits bijoux à découvrir dans ce style de cinéma », estime l’auteur et président du jury, Nicolas-Alexandre Leblanc.
« Ces films ont une histoire aussi complète qu’un long métrage, mais racontée dans un temps plus court », explique M. Leblanc, qui sera secondé au sein du jury par les Marie Tifo, Anh Minh Truong, Christine Doyon, France Paradis et Richard Lalumière.
La présidente d’honneur Juliette Gosselin (au centre) et la mairesse de Magog, Nathalie Pelletier (à gauche) posent en compagnie de trois membres du jury du Festival, soit Anh Minh Truong, Nicolas-Alexandre Leblanc (prés.) et France Paradis. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)
Précisons que les 17 courts-métrages de la programmation principale seront divisés en deux blocs, respectivement à 14 h et 15 h 45.
Les projections seront précédées d’une entrevue avec Juliette Gosselin à compter de 12 h 30, où les spectateurs auront la chance de poser eux-mêmes les questions.
En guise d’ouverture, le Festival présentera ce vendredi à 19 h le film québécois « Vampire humaniste cherche suicidaire consentant », de la réalisatrice Ariane Louis-Seize.
Pour la programmation complète ou pour réserver ses billets, visitez le www.ffcm.ca.
Une présidente d’honneur emballée… et occupée
Ayant elle-même touché au court-métrage à titre de scénariste et d’autrice dans le passé, Juliette Gosselin est ravie de s’associer à un tel festival. « Il y a toujours quelques pépites (d’or) qui se logent dans une programmation comme celle-là », image-t-elle.
« Il y a quelques années, je faisais partie d’un jury dans un concours, et on y avait présenté un court-métrage d’Ariane Louis-Seize. J’ai en quelque sorte assisté à la naissance d’une grande réalisatrice, qui propose aujourd’hui son film en ouverture de notre festival, et qui se retrouve avec le plus de nominations pour le prochain Gala Québec Cinéma », fait-elle valoir.
Artiste multidisciplinaire, Juliette Gosselin mène de front plusieurs projets, autant devant que derrière la caméra. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)
Ayant élu domicile dans la MRC de Memphrémagog il y a quatre ans, Juliette Gosselin ne manque visiblement pas d’ouvrage, elle qui travaille à la fois comme comédienne, scénariste et réalisatrice. « Le fait d’avoir plusieurs cordes à mon arc me garde occupée », reconnaît celle qu’on peut voir ces temps-ci dans les séries « Société distincte » et « Secrètes ».
Présente sur nos écrans depuis une vingtaine d’années – malgré son jeune âge (33 ans) – on a également pu apprécier son talent au théâtre cet été dans la pièce « Moi… et l’autre », où elle tenait le rôle de Dominique Michel. « Il y a une tournée (automne-hiver) qui est prévue à la grandeur du Québec », se réjouit-elle.
« Oui, j’ai plusieurs engagements, mais je ne m’en plaindrai pas. Et depuis que j’ai quitté la ville pour m’établir en campagne, il y a beaucoup moins de stress et la vie est plus agréable », conclut la sympathique artiste.