Les Trappeuses obtiennent un engagement de 350 000 $ avec les Dragons
TÉLÉVISION. Trois jeunes entrepreneures, dont la Magogoise Marie Beaupré, ont poursuivi leur histoire à succès en effectuant un passage remarqué – et fructueux – à l’émission «Dans l’œil du dragon», lundi dernier sur les ondes d’Ici Radio-Canada Télé.
Mme Beaupré et ses deux comparses (Audrey Woods/Montréal et Marianne Gaudreau/Granby), qui sont à la tête de la compagnie «Les Mauvaises Herbes», ont obtenu un engagement de 350 000 $, qui équivaut à 15 % des parts de leur entreprise.
À la base, le trio demandait le même montant, mais pour 10 % de l’entreprise. Les trois jeunes femmes ont toutefois accepté rapidement la proposition conjointe de la «dragonne» Marie-Josée Richer (Prana Snack) et des «dragons» invités Julie Poitras-Saulnier et David Côté (Loop Mission). «On savait qu’il pourrait y avoir une contre-offre et on était justement prête à aller jusqu’à 15 %. Voilà pourquoi nous n’avons même pas eu besoin de nous consulter avant d’accepter», a avoué Mme Beaupré.
«S’associer à ces trois «dragons» était aussi ce qu’on souhaitait au départ. Pour nous, c’était le scénario de rêve», poursuit-elle.
Visant un chiffre d’affaires de 4 millions $ pour la prochaine année, l’entreprise «Les Mauvaises Herbes» propose des ingrédients pour fabriquer soi-même ses produits domestiques et ménagers (les-mauvaisesherbes.com)
Associées depuis 2014 et connues comme «Les Trappeuses», Marie Beaupré, Audrey Woods et Marianne Gaudreau ont d’abord géré un blogue et une boutique en ligne, avant d’ajouter une boutique «physique» au centre-ville de Montréal en 2019.
Elles sont aussi les autrices du best-seller «À fleur de pots», vendu à plus de 30 000 exemplaires.
Parallèlement à tous ces projets, Marie Beaupré a également fondé le Circuit de l’Abbaye avec l’organisme Action Memphré-Ouest, en 2018.
Elle a toutefois dû quitter cette aventure à la fin de 2019, après la naissance de son deuxième enfant et alors que les «Mauvaises herbes» prenaient de l’expansion.
Et si l’on en croit la principale intéressée, rien n’indique un ralentissement pour les prochaines années. «On a actuellement 26 employés et on a encore plein de projets sur la table. On veut notamment s’ouvrir au marché anglophone et on aimerait avoir une ferme pour cultiver nos propres plants», indique celle qui occupe le rôle de directrice de développement au sein de l’entreprise.