13 hectares protégés à perpétuité au parc des Chutes-Burroughs
STANSTEAD-EST. Une superficie d’un peu plus de 13 hectares sera dorénavant protégée à perpétuité du côté de Stanstead-Est. Cette action est le fruit d’un travail de deux ans entre la Municipalité et la Fiducie de conservation Massawippi.
Le terrain, un terrain boisé d’une grande richesse écologique le long de la rivière Niger, est en fait le futur parc des Chutes-Burroughs. Il abrite plusieurs types d’habitats, comme des milieux forestiers constitués de communautés feuillues, mixtes et résineuses, des habitats aquatiques, des chutes et des marécages arborescents, dont certains sont situés en zone inondable. Certains ruisseaux abritent notamment une espèce de salamandre susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec. Quant aux espèces végétales, on y retrouve l’adiante du Canada, la dentaire à deux feuilles et la matteuccie fougère à l’autruche et la vergerette de Provancher, qui est une espèce menacée dans la province.
Ces caractéristiques ont amené la Fiducie de conservation -Massawippi à s’intéresser au secteur. Membre de cet organisme, Margot Graham Heyerhoff explique que les pourparlers avec Stanstead-Est se sont bien déroulés. « Il s’agit de notre première servitude en partenariat avec une municipalité. Nous espérons que ce type de partenariat continuera avec d’autres instances sur le territoire qu’on vise à protéger, soit celui du bassin versant du lac Massawippi. »
Rappelons que Stanstead-Est a fait l’acquisition de ce terrain auprès d’Hydro-Québec en 2021 afin d’y aménager un espace vert pour ses citoyens et pour préserver une forêt ancienne. En plus de la Fiducie de conservation, l’organisme Conservation Massawippi a également participé à ce projet. Une entente a également été signée entre les partenaires pour l’aménagement d’un réseau de sentiers récréatifs au sein du parc des Chutes-Burroughs. Les travaux commenceront à la fin du printemps prochain.
Avec cette récente addition, la Fiducie de conservation Massawippi porte la superficie des terres qu’elle protège dans le bassin versant du lac Massawippi à près de 485 hectares. Ce projet a été rendu possible grâce à des dons privés recueillis par les organismes concernés.