Arrestation d’un récidiviste pour un cas de violence conjugale «extrême» à Magog

FAITS DIVERS. Une histoire à glacer le sang est survenue à Magog au cours des derniers jours alors qu’une femme a subi de graves blessures après avoir été impliquée dans une sordide histoire de violence conjugale.

Les événements en question sont survenus sur la rue Monseigneur-Vel, dans le secteur Venise. Comme le rapporte le lieutenant Carl Pépin, de la Régie de police de Memphrémagog (RPM), la victime âgée dans la cinquantaine a subi une série de sévices, en plus d’être séquestrée durant plusieurs heures par son agresseur.

«La victime a mentionné aux enquêteurs avoir été frappée à coups de marteau et de barre de métal. Elle affiche des blessures et des lacérations importantes au crâne et à l’ensemble du corps. De plus, l’agresseur, un homme de 48 ans, l’a séquestrée dans la résidence allant jusqu’à l’étouffer et lui attacher les membres à l’aide d’attaches «tie-wrap» et du ruban», détaille le lieutenant Pépin, qui décrit ce cas de violence conjugale comme «extrême».

De plus, on apprend que la quinquagénaire aurait réussi à s’enfuir une première fois, se sauvant par le lac Magog situé à proximité. Toutefois, son assaillant l’aurait rattrapée dans l’eau et elle aurait même «frôlé» la noyade. La victime aurait ensuite passé plusieurs heures dans la résidence avant de parvenir, à nouveau, à déguerpir des lieux lundi matin. C’est un bon samaritain qui lui a porté secours et qui a contacté le 911 pour qu’elle soit transportée dans un centre hospitalier de Sherbrooke.

D’ailleurs, c’est à la suite de son admission à l’hôpital que le Service de police de Sherbrooke a été alerté de la situation, avant d’en aviser la RPM. Cette dernière a procédé à l’arrestation de l’agresseur lundi soir, vers 19 h. Il est actuellement détenu en attente de sa comparution. «Le suspect possède un très long historique criminel depuis 1991 qui comprend des condamnations pour voie de fait, méfaits, introduction par effraction et conduite avec les facultés affaiblies. Il est aussi connu des policiers pour un dossier similaire de séquestration et agression armée survenu en 2023», relate Carl Pépin.

Notons que les enquêteurs sont toujours sur les lieux du crime afin de prélever les preuves nécessaires à l’enquête. De plus, la RPM recherche activement le citoyen qui a porté secours à la victime. L’homme en question est invité à communiquer avec la sergente détective Marie Josée Albert au 819 843-3334, poste 240.