C’est la fin pour le Festival de musique Ô Memphré à Magog
MUSIQUE. Coup de théatre à Magog alors que les responsables du Festival de musique Ô Memphré annoncent l’annulation de leur deuxième édition qui était prévue en mai prochain, tout en confirmant que l’organisation cesse complètement ses activités.
Dans un communiqué de presse envoyé aux médias mercredi après-midi, les organisateurs affirment que les «circonstances actuelles ne permettent pas de maintenir l’événement».
Rappelons que malgré une première édition décevante en termes d’assistances, le Festival avait dévoilé sa seconde programmation qui devait faire résonner la pointe Merry, du 17 au 19 mai prochain. La Chicane, Marc Dupré et Fredz faisaient partie des artistes invités.
«Comme vous, nous croyions fermement en la possibilité de créer un événement musical d’envergure dans la splendide ville de Magog. Nous avons investi d’innombrables heures, ressources, énergie et passion dans ce projet. Malheureusement, ces efforts n’ont pas suffi à garantir la viabilité financière de l’événement. Nous tenons également à exprimer notre gratitude envers tous les festivaliers, festivalières, bénévoles, partenaires et artistes qui ont soutenu ce projet depuis ses débuts», affirment par écrit les membres du comité organisateur du Ô Memphré.
Ces derniers ajoutent que tous les détenteurs de billets seront contactés dans les prochaines semaines pour connaître les démarches de remboursement. Il n’a toutefois pas été possible d’en apprendre davantage étant donné que les responsables préfèrent ne pas commenter le dossier. Il est d’ailleurs précisé dans leurs communications qu’aucune entrevue médiatique ne sera accordée.
«La culture québécoise traverse actuellement des défis, et nous espérons sincèrement qu’une solution pourra être trouvée rapidement afin de préserver et promouvoir notre richesse culturelle», lit-on également dans le communiqué de presse.
Il s’agit donc d’une fin abrupte pour cet événement qui avait pourtant de grandes visées lors de son lancement en 2023, avec à sa tête son directeur général et artistique, Jean-Simon Marchand. La première édition, qui mettait notamment en vedette Vincent Vallières, Fouky et Ludovick Bourgeois, avait connu quelques ratés, combinés à une météo favorables, qui s’étaient traduits par des foules fort décevantes.