La conseillère Beaudoin tient à rectifier les faits
AFFAIRES MUNICIPALES. La mise en demeure de la conseillère Josée Beaudoin auprès de la majorité de ses collègues a fait peu de bruit à la séance publique de la Ville de Magog, le 4 novembre dernier. Cette élue du district #1 tenait cependant à rectifier certains faits lors de sa prise de parole.
Elle assure que l’objectif de sa mise en demeure du mois d’août dernier n’était pas de faire des menaces aux élus ni de les bâillonner.
Mme Beaudoin croit que certains élus n’ont pas compris le sens juridique de cette intervention visant plutôt à faire respecter ses droits comme conseillère. Selon elle, c’est l’unique recours qui a été évoqué.
Elle ajoute que la mise en demeure en question a été adressée à l’avocat mandaté par la Ville de Magog pour éviter de mauvaises interprétations. Son objectif était aussi de répondre à une précédente missive juridique de la Ville «comportant des allégations à mon égard».
«Le but n’est certainement pas de bâillonner qui que ce soit, car tout le monde a le droit de s’exprimer et de suivre les processus légaux prévu par la loi, affirme-t-elle. C’est à la Commission municipale du Québec de faire la lumière et de statuer sur les allégations qui ont été rendues publiques en juin dernier. Et je l’espère encore.»
Aucun autre conseiller municipal n’a commenté ce dossier au tour de table. Seule la mairesse Nathalie Pelletier a mentionné que tous les élus et tous les districts étaient traités de façon équitable.
Depuis quelques mois, rappelons que Josée Beaudoin déplore « la façon différente et discriminatoire » dont elle se dit victime, comparativement aux autres élus. À l’inverse, des collègues autour de la table lui reprochent d’avoir partagé au public des renseignements confidentiels obtenus dans le cadre de ses fonctions.