Québec accorde 440 000 $ pour décontaminer le terrain de l’Hôtel Union

DÉVELOPPEMENT. D’importants travaux de décontamination seront effectués sur le terrain où se trouve l’Hôtel Union, au centre-ville de Magog, dont la majeure partie des coûts sera assumée par le gouvernement du Québec, soit environ 440 000 $.

Par l’entremise du Programme ClimatSol-Plus, la Ville de Magog s’est vu accorder une aide financière qui servira à la décontamination et la réhabilitation du stationnement se trouvant à l’arrière de l’établissement. Les coûts restants seront assumés par le propriétaire actuel, William Belval, qui a acquis la propriété en 2023.

«Lorsque nous avons acheté l’Hôtel Union, nous savions que le terrain était contaminé, mais pas de cette ampleur. C’est certain que cette aide financière va nous donner un coup de main pour réhabiliter ce terrain stratégique, car à eux seuls, les travaux de décontamination sont évalués à environ 600 000 $», estime William Belval.

Toujours selon l’homme d’affaires, ces sols auraient été contaminés, il y a plusieurs années, par la fuite d’un réservoir de mazout d’une propriété voisine. William Belval devait d’abord retirer ces contaminants dans le sol avant d’entreprendre quelconques travaux sur la bâtisse et sur le terrain. Ce «nettoyage» est prévu au printemps 2025.

Toutefois, une fois ces ouvrages complétés, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de mouvements à cet établissement centenaire. «Il n’y a pas de projet à court, moyen ou même long termes. On va voir ce qui se passera avec le développement actuel du centre-ville. J’aimerais en dire davantage, mais il n’y a rien encore de décidé.»

Pour le député d’Orford, Gilles Bélanger, qui a fait l’annonce de cette subvention au nom de son gouvernement, cette aide financière marque une «étape cruciale» pour la ville de Magog. «Cette intervention contribuera non seulement à dynamiser l’activité touristique de Magog, mais aussi à renforcer l’attractivité économique de la ville et la fierté locale. C’est un exemple de réussite qui allie préservation du patrimoine, respect de l’environnement et promotion du développement durable», s’exclame le député Bélanger, par voie écrite.