Une frappe israélienne a fait 17 morts dans une école de Gaza transformée en refuge

Une frappe israélienne sur une école où des personnes déplacées s’étaient réfugiées dans le centre de la bande de Gaza a fait au moins 17 morts, ont indiqué jeudi des responsables médicaux palestiniens.

Quarante-deux autres personnes ont été blessées lors de la frappe survenue au camp de réfugiés de Nuseirat, selon l’hôpital d’Awda, qui a accueilli les victimes.

L’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat.

Israël a mené plusieurs frappes sur des écoles transformées en abris ces derniers mois, affirmant qu’elles visaient précisément les militants du Hamas qui se cachaient parmi les civils. Les frappes tuent souvent des femmes et des enfants.

La guerre à Gaza a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tuant quelque 1200 personnes, principalement des civils, et en enlevant 250 autres. Une centaine d’otages se trouvent toujours à Gaza, dont le tiers seraient morts.

L’offensive de représailles d’Israël a tué plus de 42 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne précise pas combien de victimes étaient des combattants. Le ministère soutient que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des victimes. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 17 000 combattants, sans fournir de preuves.

La guerre a déplacé environ 90 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza, souvent plusieurs fois. Des centaines de milliers de personnes sont entassées dans des camps de tentes le long de la côte, puisque des quartiers entiers de nombreuses zones ont été réduits en ruines.

Des mois de négociations de cessez-le-feu parrainées par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ont été interrompus au cours de l’été. La guerre s’est entre-temps étendue au Liban, où Israël a lancé une invasion terrestre il y a plus de trois semaines après avoir échangé des tirs avec le Hezbollah, un autre groupe militant, pendant une grande partie de la dernière année.