Comparatif du coût de la vie au Québec vs en France
Ce texte a été écrit en partenariat avec
Il est bien entendu toujours difficile d’effectuer un comparatif exhaustif entre deux pays, mais il est important d’avoir des articles sur la vie pratique et les opportunités d’économies à faire entre le Québec et la France. Dans cet article, nous vous prenons les éléments principaux pour vous démontrer qui de la France ou du Québec est le plus abordable…
Internet et téléphonie : un avantage pour la France
En moyenne, les prix en France sont 3 à 4 fois moins chers qu’au Québec, tous opérateurs confondus : on compte environ 20 euros en France (soit 27 dollars), contre 49 dollars minimum à Montréal. En Gaspésie, TELUS a une bonne couverture et des forfaits moins chers sont proposés, mais ils sont toujours plus élevés comparativement à la France. Autre avantage : avec le roaming, vous êtes en France, vous pouvez contacter n’importe qui en Europe avec votre forfait. Au Québec, votre forfait vous permet d’appeler au Québec, éventuellement au Canada, mais pas plus.
Le high-tech, l’habillement et l’équipement électroménager : un point pour le Québec
Là, aucune équivoque : le Québec est bien mieux loti pour les appareils high-tech, électroménager ou l’habillement. C’est entre 10% et 15% moins cher pour les deux premiers, jusqu’à 40% moins cher pour le dernier. Pour des grandes marques comme Apple, les prix en euros et en dollars sont les mêmes, mais comparativement, l’euro étant plus fort, un Français fera de meilleures aubaines à Montréal en achetant son MacBook. Côté habillement, cela est lié au fait que les grandes marques nord-américaines (Dockers, Abercrombie, Tommy Hilfiger) proposent des magasins outlet ou des aubaines comme on n’en voit pas en Europe. Il suffit de faire un tour à la Baie d’Hudson pour s’en rendre compte…
Les transports et l’essence : des coûts bien moindres au Québec
À bien des égards, se déplacer au Québec est moins cher qu’en Europe. Cela est lié au prix de l’essence (en moyenne 50% à 60% moins chère) et aux offres de concessionnaires, avec des véhicules jusqu’à 15% moins chers qu’en France. Même si les frais annexes sont à l’avantage de la France (le permis et la plaque d’immatriculation ne se payent qu’une fois, le stationnement reste moins cher, même dans les grandes villes), on peut dire que le Québec garde l’avantage en matière de transport. Cela se retrouve aussi côté transports en commun, mais uniquement annuellement : cela coûte environ 10% moins cher à Montréal qu’à Paris ou Lyon. Mais en ticket à l’unité, la France reste plus accessible.
Le coût de la vie quotidienne : un autre point pour la France
De manière générale, il est plus facile de faire ses courses en France, avec un meilleur pouvoir d’achat et avec de bons produits. Au Québec, on trouve des repas tout prêts et des options peu chères pour manger, mais la restauration coûte en moyenne 15% à 20% de plus. Cela est dû au système nord-américain de pourboires et de taxes, alors qu’en France, les prix sont tout inclus. Pour acheter des mets locaux ou gastronomiques, comme de la viande ou du fromage, le Québec reste plus cher (environ 40%), même chose du côté des vins et des alcools.
Le logement : des coûts variables, mais comparables
À titre comparatif, Montréal et Paris ont des prix affichés quasiment identiques : 650 euros pour un 16 m2 en centre-ville parisien, et 600$ pour un studio en plein centre. Tout dépendra ensuite des exigences d’emménagement : proche des transports, surface disponible, nombre de chambres… À l’achat, il est plus intéressant d’investir au Québec qu’en France (prix jusqu’à 8% moins chers), mais il est préférable de louer en France, en raison du peu de taxes associées. Si bien des facteurs entrent en compte au moment d’un achat ou d’une location de logement, si l’on prend des critères objectifs, le Québec et la France sont plus abordables dans l’un ou l’autre domaine. Avec ces quelques critères, vous saurez cependant que prévoir si vous décidez de vous y expatrier… Le temps de quelques années ! Une chose est sûre également, en matière de perception : l’euro est aujourd’hui plus fort que le dollar canadien, il ne serait donc pas étonnant qu’à coûts égaux, la dépense soit plus forte pour un Québécois.