Le duel Eagles-Commanders, le plus important dans l’Est de la Nationale en 30 ans

La carrière de Jayden Daniels n’est vieille que de 10 matchs dans la NFL, mais déjà le quart des Commanders de Washington a permis à son équipe de renouer avec le succès et, grâce à cela, de redorer son blason. Mais, avec ces résultats viennent de plus grandes attentes.

«Je crois que tout le monde sait qu’on affronte ‘Philly’ cette semaine», a dit Daniels.

Oh ouais, le duel Commanders-Eagles, l’un des matchs les plus relevés qui puisse être à ce stade-ci de la campagne. En plus, pour la première fois en près de 30 ans, l’issue de cette rencontre aura des répercussions sur le parcours de chacune des équipes impliquées.

Daniels a mis la table pour le match de saison régulière le plus important des Commanders (7-3) face à leurs rivaux de la section Est de l’Association Nationale, les Eagles (7-2), en plusieurs décennies.

Est-ce exagéré?

Pas le moins du monde. Le match entre les Commanders et les Eagles — qui met, entre autres, à l’enjeu le premier rang de la section — opposera deux clubs qui sont quatre matchs au-dessus du seuil de la respectabilité (,500) pour la première fois depuis 1996.

Terry Allen et Ricky Watters. Koy Detmer et Gus Frerotte. Norv Turner et Ray Rhodes.

Tous ces noms ont été effacés de la mémoire collective jusqu’à cette semaine, alors que chaque aspect de cette rivalité a été analysé au microscope en vue de ce match en heure de grande écoute jeudi soir au Lincoln Financial Field.

Un seul bémol à apporter: les deux équipes n’ont pas eu beaucoup de temps pour se préparer, puisque les Eagles ont battu les Cowboys à Dallas dimanche, alors que les Commanders pliaient l’échine devant les Steelers de Pittsburgh.

Les Eag;es, qui sont menés en attaque par le quart Jalen Hurts et le demi offensif Saquon Barkley — qui se classe au deuxième rang de la ligue avec une moyenne de 110,2 verges de gains par match, alors que les Commanders occupent le 28e échelon contre le jeu au sol, avec une moyenne de 142,7 verges concédées par rencontre —, connaissent une séquence de cinq victoires. Pour leur part, les Commanders ont gagné trois de leurs quatre derniers matchs.

Les Eagles sont donc les favoris par 3,5 points, selon BetMGM Sportsbook.

«J’ai hâte de me rendre à ‘Philly’ et de vivre ce genre d’ambiance, a dit Daniels. Leurs partisans sont des passionnés, donc, ouais, j’ai vraiment hâte. J’ai hâte de me retrouver sur le terrain et de voir leurs partisans, de ressentir cette expérience. Et je sais que c’est un très beau stade, très bien situé, donc nous sauterons sur le terrain et nous verrons ce qui se produira.»

L’attaque des Commanders, qui est propulsée par Daniels, ne dérougit pas, semaine après semaine, même face à des adversaires tels que les Steelers, qui avaient entamé la partie de dimanche avec une moyenne de seulement 14,9 points alloués par match.

Le jeune quart développe une belle chimie avec l’ailier espacé Terry McLaurin, qui a atteint le plateau des 100 verges de gains pour la quatrième fois au cours des huit derniers matchs, totalisant 113 verges de gains sur cinq attrapés.

Les Eagles, qui ont gagné par plus de 20 points dans trois de leurs quatre derniers affrontements, sont conscients du défi que représentent Daniels et sa bande.

«C’est un très bon joueur qui a commencé sur les chapeaux de roue, donc ce sera un défi pour nous cette semaine, a admis l’entraîneur-chef des Eagles Nick Sirianni. Il sait où se placer lorsqu’il est en possession du ballon, il est précis dans ses passes et il sait comment réagir lorsque la situation s’envenime devant lui.»

S’ils triomphent, alors les Commanders auraient une fiche de 8-3, soit leur meilleure après 11 rencontres depuis, et oui, la saison 1996.

«Nous serons sur la route, contre des rivaux de section, un jeudi soir du mois de novembre. Que demander de mieux?», a résumé l’entraîneur-chef des Commanders, Dan Quinn.