Festi-Tour: record d’expulsions pour violence au soccer
CIVILITÉ. La violence a atteint un niveau jamais vu au 19e Festi-Tour national de Magog, le week-end dernier: au moins quatre entraîneurs mécontents ont dû être expulsés. Par Maryse Mathieu Bon an mal an, il arrive qu’un entraîneur mécontent de décisions d’arbitres soit expulsé d’un match ou du terrain, mais cette année la situation est devenu préoccupante. «C’est la première fois qu’on en a autant, déplore la coordonnatrice du tournoi, Julie Desmarais, qui s’explique mal pourquoi. Nos jeunes arbitres n’ont pas à se faire crier dessus. Nous appliquons le règlement de la Fédération du soccer du Québec qui est tolérance zéro envers la violence verbale ou physique». Mme Desmarais témoigne avoir également dû intervenir envers un parent violent qui, lui aussi, invectivait un arbitre. «J’ai dû lui dire que son message avait été passé, mais que c’en était assez et qu’il devait arrêter, déplore-t-elle, rappelant que le sport reste un jeu. Les jeunes sont là pour avoir du plaisir. C’est un festival». Impliquée depuis plusieurs années dans le sport, Mme Desmarais se questionne sur le fait que les réseaux sociaux pourraient contribuer au phénomène de violence. Selon elle, plusieurs se permettent bien des commentaires et même de l’intimidation sur ces plateformes et daignent répéter ceci en personne. À son avis, l’engouement pour le soccer qui ne cesse d’augmenter ferait en sorte que certains prennent trop à cœur la performance sportive.