Ski de fond: de l’espoir pour l’avenir des Quatre Vallons

PLEIN AIR. Il y a de l’espoir concernant l’avenir du circuit Les Quatre Vallons à Sainte-Catherine-de-Hatley alors que des acteurs du milieu se mobilisent dans le but de rouvrir les sentiers de ski de fond l’an prochain.

Cette mobilisation découle du décès de Gilbert Beaupré en décembre dernier, qui était le grand artisan des Quatre Vallons. Depuis des années, il donnait généreusement de son temps pour s’occuper de tous les volets de ces sentiers, qui attirent des centaines de fondeurs chaque hiver.

Son départ a laissé évidemment un grand vide et de l’incertitude entourant cet attrait touristique. «Le but ultime de tout le monde est de redonner accès à ces pistes dès l’hiver prochain, soutient Éric Beaupré, président du comité des loisirs de Sainte-Catherine-de-Hatley, qui été «mandaté» par la famille Beaupré pour relancer le projet.

Comme l’explique M. Beaupré, plusieurs acteurs du milieu se sont manifestés au cours des dernières semaines pour faire partie du comité de relance. Une rencontre est d’ailleurs prévue en mars prochain. «Une dizaine de personnes ont levé la main pour offrir leur aide, alors c’est une très belle réponse de la communauté», se réjouit le président.

Le grand défi pour la suite des choses concerne les droits de passage puisque les cinq sentiers, totalisant près de 15 km, traversent une vingtaine de terrains privés. Sans l’accord des propriétaires, les chances de survie des Quatre Vallons demeurent bien minces, selon Éric Beaupré. «Ce n’est pas compliqué; tout dépend des droits de passage qui étaient en quelque sorte le tour de magie de Gilbert. Il entretenait une super relation avec les propriétaires concernés. Aussitôt qu’il avait une plainte, il s’en occupait. Il va falloir garder la même approche pour réussir», soutient Éric Beaupré.

Ce dernier prévient que le tarif journalier de 5 $, qui est minime comparativement à d’autres stations, risque d’augmenter advenant une réouverture. «Malgré toutes les heures qu’il consacrait à l’entretien des sentiers, Gilbert ne se prenait aucun salaire. Tout était du bénévolat. En cas de relance, l’embauche de personnel est inévitable. Il faudra en tenir compte dans nos finances, car comme organisme à but non lucratif, on ne cherche pas les profits, mais au moins à faire nos frais», conclut M. Beaupré.