Une odeur de vacances sur le Marathon estival
COURSE. Il soufflait comme une odeur de vacances sur le Marathon estival, dimanche dernier au centre-ville de Magog. Et cette ambiance différente coïncidait aussi avec l’arrivée de nouveaux visages sur le podium de certaines catégories. Ce fut le cas notamment à l’épreuve reine du 42 km où un nouveau venu, Philippe Reynolds (2h52), l’a facilement emporté devant Pierre-Olivier Jacques (3h17) et Denis Morneau (3h25). Andrée Germain (3h33) a fait de même chez les femmes, avec plusieurs minutes d’avance sur Isabelle Bernier (3h48) et Emanuelle Normandeau (4h05). Plusieurs participants – ceux qui ont mis plus de 4h30 à couvrir la distance – ont d’ailleurs terminé leur parcours dans une certaine obscurité, comme l’avaient promis les organisateurs. «Il y avait vraiment une ambiance particulière, beaucoup plus relaxe que les autres courses. On voyait que les gens étaient là pour s’amuser», a fait remarquer le directeur de course, Patrick Mahony. Celui-ci a toutefois vécu les contrecoups de cette période estivale, alors que le recrutement des bénévoles a été passablement ardu. «Je savais qu’il y aurait des absents, mais ce fut beaucoup plus difficile que je pensais. Il y a des gens qui sont venus me dépanner à la dernière minute et je ne les remercierai jamais assez», a-t-il lancé. Autres gagnants Quelque 450 coureurs et coureuses ont pris le départ des différentes épreuves présentées à partir du Parc des Braves, dans le cadre de ce premier Marathon de Magog estival. Les gagnants des autres courses ont été Alistair Gardner (1h18) et Kate Primeau (1h42) au 21 km; Samuel Rouseau-Robidoux (39m52) et Katherine-Audrey Lévesque-Noël (46m28) au 10 km; ainsi que Michaël Simard (18m43) et l’ambassadrice de Courir En Estrie, Jessy Forgues (20m31), au 5 km. À noter que le détenteur de la troisième place au 5 km, Julien Pinsonneault, a parcouru le trajet en poussant son grand-père Marcel Laliberté dans un fauteuil adapté. M. Laliberté, qui fêtait son 90e anniversaire cette journée-là, a donc reçu un cadeau inestimable. Coup de chapeau également à Jean Beloin, un septuagénaire qui se déplace en fauteuil roulant, et qui a franchi les 10 km en 1h21.